Claude et moi avons parlé hier avec Mme Sylvie Dépelteau, Directrice générale de La Mosaïque. Mme Dépelteau y travaille depuis 24 ans.
Fondé en 1985, La Mosaïque est un organisme à but non lucratif qui a pour mission de renforcer le tissu social de l’agglomération de Longueuil. En ce sens, elle a pour but de canaliser les forces vives de la communauté pour offrir des services visant l’autonomie et l’intégration sociale des personnes défavorisées. En 2020, 4480 personnes ont été aidées dont 3614 étaient des personnes à faible revenu.
Les services et activités de La Mosaïque améliorent les conditions de vie, créent un réseau d’entraide, brisent la solitude, offrent soutien et réconfort aux personnes qui en ont besoin à un moment de leur vie.
Comme plusieurs autres organismes à Saint-Lambert, l'accréditation est problématique pour différentes raisons. C'est, entre autres, pour cela que Vision Saint-Lambert proposera une POLITIQUE DE SOUTIEN AUX ORGANISMES (visionsl.org) mais c'est un autre dossier.
Par rapport au besoin de soutien de la population Lambertoise, certaines personnes sont tentés de croire que Saint-Lambert n’a pas de problèmes.
Mais il y a beaucoup d’isolement. Par exemple, on retrouve dans notre ville le plus grand nombre de femmes âgées célibataires au Québec. Cette réalité nous a aussi été partagée par Mme Dawn Smith de la maison Desaulniers lors d'un autre appel.
Ce qui nous amène à se poser la question: Est-ce mieux d'encourager La Mosaïque ou donner aux deux comptoirs Renaissance situés à Saint-Lambert?
Sur la carte on voit les deux comptoirs Renaissance de Saint-Lambert (Paniers rouges) et La Mosaïque encerclée en vert.
D'abord prenons connaissance de cet article ''Renaissance, la vertu et le commerce'' publié la journaliste Francie Pelletier du journal Le Devoir l1er décembre 2016.
« Dans le fond, Renaissance agit comme une compagnie privée qui s’en met plein les poches sous de fausses représentations », renchérit Mathieu Bertrand. Une accusation qui fait bondir Pierre Legault. « Pourquoi l’économie serait-elle la chasse gardée des commençants ? » dit-il. S’ensuit un long exposé sur les vertus de « l’économie sociale » où s’inscrivent les entreprises Renaissance. Ce type d’entrepreneuriat collectif vise d’abord la communauté plutôt que « le rendement financier ». N’empêche que Renaissance a vendu l’an dernier pour 18 millions en plus de recevoir 4 millions en aide gouvernementale. Un organisme de charité qui fait 22 millions par année ? « Oui, c’est élevé », admet le p.-d.g. Mais encore faut-il distinguer les profits des surplus, prévient-il. « Un OBNL a droit aux surplus, pas aux profits, pourvu qu’ils soient réinvestis au service de la mission. »
Renaissance a donc acheté pour 19 millions de terrains et d’immobilier l’an dernier, poursuivant son expansion tentaculaire dans le Grand Montréal et, du même coup, rendant à peu près caducs les sous-sols d’églises et autres bienfaiteurs du bon vieux temps. Aujourd’hui, tout le monde veut donner à Renaissance, engouement qu’une publicité persuasive, avec l’aide de têtes d’affiche québécoise (coût 900 000 $), n’a fait que rehausser.
Et de celui-ci Savoir à qui donner publié par un collectif dans le Journal Le Devoir le 13 décembre 2016.
''Nous vous invitons à consulter les chiffres concernant cet OBNL. Ils sont disponibles sur le site du gouvernement fédéral. Vous pourrez là chercher « Industries Goodwill Renaissance » dans la case « Nom de l’organisme » et porter une attention particulière à la colonne des actifs (portefeuille immobilier et terrains), aux salaires des principaux dirigeants et aux subventions que le gouvernement du Québec accorde à cet organisme.
Qu’une compagnie privée multimillionnaire, qui est liée à la multinationale américaine Goodwill Industries International Inc., se serve de la générosité des gens à grands coups de publicité pour établir des points de vente dans les rues commerçantes aux loyers les plus élevés, mettant ainsi en jeu la vitalité financière de petits commerces comme les librairies d’occasion, disquaires et autres lieux d’échange, voilà l’enjeu véritable, d’autant plus que le président de Renaissance, M. Pierre Legault, reconnaît que le volet librairie et disquaire de l’entreprise ne permet aucune « réinsertion sociale », contrairement à son volet Fripe-Prix. L’ambiguïté entre ces deux volets se doit donc d’être éclaircie.''
A la lumière de toutes ces informations, notre position est la suivante.
Il ne fait pas de doutes qu'avec deux succursales sur la Rive-Sud à Saint-Lambert, Renaissance à identifié notre ville comme fort potentiel pour recevoir des biens gratuitement.
Historiquement, avant l'arrivée de Renaissance, les Lambertois(e)s donnait à La Mosaïque. Cet organisme est enraciné depuis plus 36 ans et mérite le support des Lambertois(e)s de par son rôle et sa mission de renforcer le tissu social de l’agglomération de Longueuil.
En tant que candidats aux élections municipales, nous voulons travailler étroitement avec les organismes présents sur notre territoire et les soutenir. Leur apport est essentiel.
Karl, Claude et Louis-Michel
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Encouraging La Mosaic or Renaissance?
Claude and I spoke yesterday with Sylvie Depelteau, General Manager of La Mosaïque. Ms. Depelteau has worked there for 23 years.
Founded in 1985, La Mosaïque is a non-profit organization whose mission is to strengthen the social fabric of the agglomeration of Longueuil. In this sense, it aims to channel the living forces of the community to offer services aimed at the autonomy and social integration of disadvantaged people.
La Mosaïque's services and activities improve living conditions, create a support network, break loneliness, and offer support and comfort to people who need it at some point in their lives.
Like many other organizations in Saint-Lambert, accreditation is problematic for various reasons. This is, among other things, why Vision Saint-Lambert will propose a SUPPORT POLICY FOR ORGANIZATIONS (visionsl.org), but this is another issue.
Regarding the Lambertois population's need for support, some people are tempted to believe that Saint-Lambert has no problems.
But there is a lot of isolation. For example, in our city, we find the greatest number of single elderly women in Quebec. This reality was also shared with us by Mrs. Dawn Smith from Maison Desaulniers during another call.
Which leads us to ask the question: Is it better to encourage La Mosaïque or to donate to the two Renaissance counters located in Saint-Lambert?
On the map we see the two Renaissance counters of Saint-Lambert (red baskets) and La Mosaïque encircled in green.
First let's take note of this article `` Renaissance, virtue and trade '' published by journalist Francie Pelletier of the newspaper Le Devoir on December 1, 2016.
"Basically, Renaissance acts like a private company that puts its pockets full under false representations," adds Mathieu Bertrand. An accusation that makes Pierre Legault jump. "Why would the economy be the preserve of beginners? He said. A long presentation follows on the virtues of the "social economy" in which the Renaissance companies fit. This type of collective entrepreneurship is primarily aimed at the community rather than "financial return". Still, Renaissance sold last year for $ 18 million in addition to receiving $ 4 million in government assistance. A charity that makes 22 million a year? "Yes, that's high," admits the CEO. But it is still necessary to distinguish the profits from the surpluses, he warns. "An NPO is entitled to surpluses, not profits, as long as they are reinvested in the service of the mission. "
Renaissance therefore bought 19 million land and real estate last year, continuing its sprawling expansion in Greater Montreal and, at the same time, rendering almost obsolete the basements of churches and other benefactors of the good old. time. Today, everyone wants to give Renaissance, a craze that a persuasive publicity, with the help of Quebec headliners (cost $ 900,000), has only enhanced.
And this one Knowing who to give published by a collective in the Journal Le Devoir on December 13, 2016.
We invite you to consult the figures concerning this NPO. They are available on the federal government website. There you can search for "Industries Goodwill Renaissance" in the "Name of the organization" box and pay particular attention to the column of assets (real estate portfolio and land), the salaries of the main executives and the subsidies that the Government of Quebec grants. to this body.
That a multimillion-dollar private company, which is linked to the American multinational Goodwill Industries International Inc., use the generosity of the people with great publicity stunts to establish outlets in the shopping streets at the highest rents, thus putting at stake the financial vitality of small businesses such as second-hand bookstores, record stores and other places of exchange, this is the real stake, especially since the president of Renaissance, Mr. Pierre Legault, recognizes that the bookstore and The company's record store does not allow any "social reintegration", unlike its Fripe-Prix component. The ambiguity between these two aspects therefore needs to be clarified. ''
In light of all this information, our position is as follows.
There is no doubt that with two branches on the South Shore in Saint-Lambert, Renaissance has identified our city as a strong potential to receive goods for free.
Historically, before the arrival of Renaissance, the Lambertois gave to La Mosaïque. This organization has been rooted for over 36 years and deserves the support of the Lambertois through its role and mission of strengthening the social fabric of the agglomeration of Longueuil.
As candidates for municipal elections, we want to work closely with the organizations present in our territory and support them. Their contribution is essential.
Karl, Claude and Louis-Michel
Merci pour cet article des plus intéressant. J’ignorais que Renaissance avait des revenus aussi élevés et que ses dirigeants avaient les moyens d’investir dans l’immobilier grâce à nos dons! Vive La Mosaïque! Diane Dutka